Auteur : Fontaine, Audray

25 avril | Colloque annuel de l'ISE et table ronde

L'institut des sciences de l'environnement anticipe avec plaisir de vous recevoir pour l'édition 2025 de sa Journée d'échanges interdisciplinaires, le 25 avril prochain, à la Chaufferie du Coeur des sciences.

Ce colloque annuel est l'occasion pour les étudiant.e.s en sciences de l'environnement de présenter leurs plus récents travaux sous forme de courtes présentations orales, d'affiches scientifiques, de communication libres, ou encore, pour les doctorant.es, de participer à une compétiton de Ma thèse en 180 secondes. La journée sera également ponctuée d'une table ronde consacrée aux points de bascule et se clôturera avec une cérémonie de remise de prix ainsi qu'avec un 5@7 au profit des étudiant.e.s participant au cours UQAM-Nord. 

Un lunch sera fourni au participant.e.s. Entrée gratuite, mais réservation obligatoire.

👉 Inscription obligatoire

👉 Programme détaillé ci-dessous et ci-joint!

Programmation

9h45-10h10 – Accueil des participant.e.s

10h10-10h15 – Mot de bienvenue

10h15-10h20 – Mot de la direction (Claude Codjia)

10h20-10h45 Présentations du cours « Processus d’élaboration d’un projet de recherche » (ENV7611)

10h21-10h29   Ahlem Mesli, « Opérationnalisation de la boussole durable et de la base de données d’inventaire du cycle de vie de la consommation au Québec auprès des collectivités ZéN du front commun pour la transition énergétique »

10h29-10h37    Alexandre Turcotte, « L'acceptabilité sociale et les pistes cyclables : exploration des déterminants contextuels »

10h37-10h45    William Voghel, « Éclaircir les impacts environnementaux de l’utilisation d’intelligences artificielles génératives au Québec, quels facteurs sont les plus influents ? »

10h45-11h00 Pause

11h00-11h45 Présentations du cours « Élaboration du plan de rédaction de l’essai » (ENV7620)

11h00-11h06   Katheryne Perez-Lopez, « Conservation de la biodiversité aquatique en eaux douces au Canada et au Québec : Enjeux climatiques, lacunes de gouvernance et stratégies de gestion durable »

11h06-11h12   Djenabou Kamagate, « Analyse des risques environnementaux et stratégies d'adaptation aux changements climatiques dans les marais côtiers d’eaux douce ou saumâtre »

11h12-11h18   Khady Kane, « Le traité Mondial contre les plastiques : évolutions successives et obstacles »

11h18-11h24    Chris Musomo, « Evaluation des approches de restaurations des sites miniers : Cas des sites Lorraine et Manitou (Québec) »

11h24-11h30    Ibrahima Diallo, « Impacts socioéconomiques et environnementaux de la construction du chemin de fer projet minier Simandou en Guinée Conakry »

11h30-11h36   Raymond Tokpa, « Valorisation des rejets miniers dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue : situation actuelle, défis et solutions »

11h36-11h42   Omar Takoune, « Impacts de la densification résidentielle sur les déplacements journaliers dans et autour d’un quartier densifié : Cas de Griffintown à Montréal »

11h45-13h00 – Lunch

13h00-14h30 – Panel « Contrer le dépassement de grands points de bascule environnementaux par des actions radicales et immédiates »

Évoqués dès la fin des années 1990, et finalement repris avec emphase en 2021 pour définir la dynamique du climat dans le 6e rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les points de bascule environnementaux sont généralement définis comme des seuils critiques au-delà desquels les écosystèmes sont forcés de se réorganiser souvent abruptement et généralement de manière irréversible. D’abord associé aux changements climatiques et à l’érosion de la biodiversité, le concept de point de bascule peut aussi s’appliquer à des manifestations sociales, politiques et économiques, démontrant une fois de plus l’interconnectivité entre nos modes de vie et leurs incidences sur nos écosystèmes naturels.

Quels sont ces points de bascule ? Comment peut-on faire face à l'atteinte, voire au dépassement, des seuils critiques entraînant des points de bascule? Comment peut-on anticiper ou provoquer des points de bascule dans les sphères sociales, politiques ou économiques de notre société ? Pour faire face aux polycrises actuelles, est-ce que le concept de point de bascule demeure pertinent et porteur dans l’imaginaire collectif pour s’engager dans des changements radicaux?

Animée par Éric Pineault, la discussion rassemble trois professeur∙e∙s et membres de l’ISE – René Audet, Philippe Gachon et Tanya Handa – pour appréhender ces questions au prisme de leurs expertises réciproques.

Panélistes

  1. Philippe Gachon, professeur, Département de géographie
  2. Tanya Handa, professeure, Département des sciences biologiques
  3. René Audet, professeur, Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale

Animation

Éric Pineault, professeur, Département de sociologie, UQAM

14h30-14h45 – Pause

14h45-15h35 Ma thèse en 180 secondes

14h45-14h51   Florent Amat, « L’habitat collectif et écologique en milieu rural en France et au Québec, vecteur de transformation socio-environnementale par le bas ? »

14h51-14h57   Rachida Bouhid, « Dynamique de la transition vers une économie circulaire territorialisée : gouvernance et modèles organisationnels »

14h57-15h03   Brigitte Légaré, « Vers une cartographie fine du microphytobenthos et des macrophytes dans le Saint-Laurent grâce à la télédétection »

15h03-15h09   Matthieu Prugne, « Biogéomorphologie des rivières froides: Un premier regard »

15h15-15h21   Roméo Martial Tapang, « Nouvelles centralités culturelles pour la transformation des territoires marginalisés : cas de l’initiative culturelle et créative Petit théâtre en Abitibi-Témiscamingue »

15h21-15h27   Alice Carle, « Immersion dans l’ombre scintillante des métaux précieux! »

15h30-16h30 – Communications libres

15h30-15h38    Viktor Mai, « La salubrité des légumes : lien entre les contaminants retrouvés dans les légumes et sa perception par les consommateurs urbains dans deux villes au Vietnam »

15h38-15h48    Laurianne Ladouceur, Réduire sans compromettre : le défi du glyphosate dans un Québec durable

15h48-15h58    Laurine Omnès, « Penser la subsistance en ville à partir d’une perspective écoféministe ? »

15h58-16h06    Maïna Karam, « Cancers dans les DFA : Analyses économiques et environnementales »

16h06-16h12    Ali Tarhini « Détection des îlots de chaleur urbains à partir d’images optiques avec un modèle d’apprentissage profond »

16h12-16h18    Martin Kabantu Tshikeba, « Intégration du Deep Learning dans la prévision des inondations dans le bassin du fleuve Congo »

16h18-16h24    Vieux Malang Diatta, « Impacts des activités socio-économiques sur la qualité des eaux souterraines en milieu littoral sahelien dans la commune de Darou Khoudoss, Sénégal »

16h24-16h30    Karim Mejri, « Approche RNN-LSTM pour la prédiction de la pollution atmosphérique: cas des PM2.5 »

16h30-17h00 – Affiches scientifiques      

Kouadio Marcelin Komenan, « Intégration des infrastructures naturelles végétales dans la prévention des risques d'inondation dans l’ile de Montréal »

Kim Couture, « La chauve-souris en milieu agricole et urbain: portrait de contamination organique et inorganique et effet sur la santé »

Amandine Hermann, « Mortalité accrue des pessières noires lors de la dernière épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette : influence des conditions de site et des caractéristiques de peuplement »

Teodora Stan, « Bruit et Buzz : les effets de la route sur les chauves-souris insectivores »

Eli Nguekam Wambe, « Participation citoyenne et effectivité des mesures de protection des mangroves au Cameroun : défis, innovations et perspectives »

17h00-17h30                Délibérations et remise des prix

17h00-19h00                5@7 au profit d’UQAM-Nord

23 avril | L’importance de la vulgarisation scientifique pour la société - conférence et remise de prix

Venez rencontrer les récipiendaires des prix du Concours de vulgarisation scientifique du Pôle ISE-CIRODD-RIISQ, lors de la conférence « L’importance de la vulgarisation scientifique pour la société ».

Nos invité.e.s :

La rencontre sera animée par Justin Rousseau (coordonnateur d'activités scientifiques, Espace pour la vie) et enregistrée pour diffusion ultérieure en format balado.

Les places sont limitées. Faites vite et réservez votre place !

⌚Quand : 23 avril 2025, 13h000-15h00

📌Lieu : UQAM, pavillon Judith-Jasmin (405 rue Sainte-Catherine Est), salle J-2545

👉Inscription obligatoire : https://forms.gle/d3QCQP2w7xo4cn85A

2 avril | Maintenir la Poubellocène, démanteler la Poubellocène :  récits de toxicité et guérilla narrative

L’Institut des sciences de l’environnement reçoit l’historien Marco Armiero (Université autonome de Barcelone), auteur de l’essai « Poubellocène. Chroniques de l’ère des déchets » (LUX).

En réponse aux limites du concept de l’ère géologique de l’Anthropocène, Marco Armiero propose d’introduire un nouvel âge, celui de la « Poubellocène », où la production insensée de déchets, qu’ils soient théoriques ou physiques, devient vectrice de « rapports socioécologiques voués à [re] produire l’exclusion et les inégalités ». Usant de métaphore et d’exemples de divers pays, il propose ainsi de décortiquer les récits de toxicité qui rythment notre monde et perturbent l’humain comme le non-humain et qui renforcent des inégalités sociales et environnementales. À ces récits de toxicité, il appose une guérilla narrative ou des initiatives, actions, moments et récits qui luttent contre cette « Poubellocène ».

Venez filer la métaphore de cette stratigraphie de pouvoir et de toxicité qui compose notre environnement, le 2 avril prochain, de 9h30 à 11h30 au pavillon Président-Kennedy (salle PK-1705).

** La rencontre se déroulera en anglais.**

Date : 2 avril 2025, 9h30-11h30
Lieu : UQAM, pavillon Président-Kennedy, salle PK-1705
Inscrivez-vous !

Résumé 
The geological Anthropocene may have faltered, but it remains relevant to examine the narratives it has mobilized and the need to cultivate counter-hegemonic storytelling. Toxic strata have sedimented into human (and more-than-human) bodies. By examining this embodied stratigraphy of power and toxicity, we may find ourselves in the Wasteocene—the Age of Waste. One might argue that the Wasteocene reveals the true face of the supposedly neutral and universal Anthropocene, exposing the unequal power relations and systemic violence that shape this new era. The Wasteocene is not merely about the production of waste but, more critically, about the production of wasted people and places. The imposition of wasting relationships on subaltern human and more-than-human communities constructs a toxic ecology—one built not only from contaminating substances but also from contaminating narratives. Against this Toxic Narrative Infrastructure, which renders injustice invisible, normal, and natural, thousands of guerrilla narratives bloom in an attempt to sabotage it.

Marco Armiero is an ICREA Research Professor at the Institute for the History of Science, Autonomous University of Barcelona, and the Catalan Institution for Research and Advanced Studies. From 2019 to 2022, he served as the president of the European Society for Environmental History. He currently sits on the Board of Directors of the International Consortium for Environmental History Organizations. From 2013 to 2022, he directed the Environmental Humanities Laboratory in Stockholm, establishing it as a global leader in this emerging field. His research bridges the environmental humanities and political ecology, contributing significantly to both disciplines. Among his recent publications are: Wasteocene: Stories from the Global Dumps (Cambridge University Press, 2021), which has been translated into Italian, French, Spanish, Bosnian-Croatian-Serbian, and is forthcoming in Portuguese, Chinese, and Indonesian; Mussolini’s Nature (with R. Biasillo & W. Graf von Hardenberg, MIT Press and Einaudi, 2022), forthcoming in Spanish; and La Tragedia del Vajont: Ecologia politica di un disastro (Einaudi, 2024, forthcoming in English)

8 avril | Marie-Pier Lafrance | Webinaires des jeunes chercheur.se.s de l'ISE

Vous êtes invité.e.s au dernier rendez-vous du semestre d’hiver 2025 de la série de « Webinaires jeunes chercheur.se.s de l’ISE » ! Venez découvrir les hypothèses et questions de recherche qui animent vos collègues et contribuer de vos expertises à une discussion interdisciplinaire à la suite de leur présentation.

L’ISE a le plaisir de recevoir Marie-Pier Lafrance, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement pour discuter des résultats de ses récentes recherches sur les « Éléments d’une contribution des pédagogies par la nature et le dehors à la réussite éducative au primaire ».
La rencontre est présentée en collaboration avec le Centr'ERE.

📌Lieu : En ligne (Zoom)
⌚ Quand : le mardi 8 avril, 12h00-13h30

👉 INSCRIVEZ-VOUS !

Résumé :
Alors qu’il devient urgent de repenser nos rapports à l’environnement au regard des polycrises de notre époque, l’éducation relative à l’environnement demeure peu intégrée dans le système d’éducation québécois, et ce malgré l’engouement actuel pour les pédagogies par la nature et le dehors. Dans ce contexte et face à l’importance croissante donnée à la réussite éducative dans les milieux scolaires, il s’avère important de démontrer les contributions des pédagogies par la nature et le dehors à cette réussite éducative. Une recension d’une soixantaine d’articles parus entre 2009 et 2024 mettant en lumière un ensemble d’apports de l’apprentissage en plein air au regard d’une conception élargie de la réussite éducative, qui tend vers le développement intégral de l’enfant, a donc été réalisée. Les résultats de cette étude démontrent que les pédagogies par la nature et le dehors contribuent non seulement à la persévérance et au succès scolaire, mais également au développement de compétences transversales, de même qu’au bien-être physique et psychologique des élèves du primaire.

Biographie :
Marie-Pier Lafrance (elle/she) est finissante à la maîtrise en sciences de l’environnement (UQAM) et possède des formations complémentaires dans ce domaine. Actuellement auxiliaire de recherche au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE), ses travaux portent principalement sur la pédagogie par la nature et l’éducation relative à l’environnement, plus largement.

18 février | Camille Chabas | Webinaire des jeunes chercheur.se.s de l'ISE

Vous êtes invité.e.s au deuxième rendez-vous de la série de « Webinaires jeunes chercheur.se.s de l’ISE »! Venez découvrir les hypothèses et questions de recherche qui animent vos collègues et contribuer de vos expertises à une discussion interdisciplinaire à la suite de leur présentation.

Camille Chabas, affiliée au CIRAIG, est l’invitée de ce deuxième webinaire du semestre. Dans sa présentation intitulée « Subjectif n'est pas arbitraire : comprendre les mécanismes de prise de décision dans la construction des modèles d’évaluation des impacts du cycle de vie », elle abordera les questions ramifiées que suppose la création de modélisation servant à l’analyse de cycle de vie et les choix conscients (ou moins) de leur concepteur.

📌Lieu : En ligne (Zoom)
⌚ Quand : le mardi 18 février, 12h00-13h30

👉 INSCRIVEZ-VOUS !

Résumé :
Méthode clé pour évaluer les impacts environnementaux, l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) repose sur des modèles complexes qui traduisent les flux de matières et d'énergie en indicateurs environnementaux comme le changement climatique ou l'épuisement des ressources. Lors de la construction de ces modèles, les modélisateurs doivent faire des choix parfois subjectifs, qui peuvent façonner les résultats et influencer la prise de décision des utilisateurs des modèles. L'objectif de l'étude est d'explorer les facteurs épistémiques, contextuels et personnels qui influencent les choix méthodologiques des modélisateurs en ACV, en mettant un accent particulier sur la catégorie des ressources naturelles.

L'étude, fondée sur des entretiens avec des modélisateurs, révèle que la subjectivité n'est pas un défaut, mais une caractéristique essentielle permettant d'adapter les choix méthodologiques aux objectifs et contextes spécifiques des modèles, les rendant ainsi "fit for purpose". Les facteurs influençant les modélisateurs incluent la disponibilité et la qualité des données, les pressions des parties prenantes, les normes institutionnelles, ainsi que les dynamiques de collaboration avec collègues, superviseurs et partenaires industriels.

En conclusion, l’étude met en avant l’importance de la transparence, de la réflexivité et de la collaboration interdisciplinaire pour mieux intégrer ces dimensions sociales et subjectives dans la modélisation. Ces approches renforcent la pertinence scientifique et l’applicabilité sociétale de l'ACV, tout en garantissant que les modèles restent robustes et adaptés aux enjeux complexes de durabilité.

Biographie :
Camille Chabas est étudiante au CIRAIG, le Centre international de référence sur l'analyse du cycle de vie et la transition durable. Elle a effectué sa maîtrise en 2018/2020 au cours de laquelle elle a la chance de développer un modèle d'analyse de l'épuisement des ressources naturelles. Fascinée par le nombre de choix subjectifs qu’elle a elle-même dû faire au cours de cette recherche, elle a décidé de consacrer son doctorat à l'étude des biais sociaux dans la modélisation de l'analyse du cycle de vie et de leurs conséquences sur les modèles que nous produisons.

Bernard Deschamps | Webinaires des jeunes chercheur.se.s de l’ISE

Vous êtes invité.e.s au premier rendez-vous de la série de « Webinaires jeunes chercheur.se.s de l’ISE » ! Venez découvrir les hypothèses et questions de recherche qui animent vos collègues et contribuer de vos expertises à une discussion interdisciplinaire à la suite de leur présentation.

Pour ce premier webinaire, l’ISE reçoit Bernard Deschamps, doctorant en sciences de l’environnement qui se spécialise en assurance municipale. Sa présentation intitulée « Inondations : Cap sur une contribution des municipalités au partage des risques économiques » aura lieu le mardi 28 janvier 2025, de 12h00 à 13h30, sur Zoom.

Lien d’inscription 

Résumé :

Les inondations fluviales entraînent des conséquences sociales et économiques de plus en plus lourdes. Les coûts des dommages, notamment ceux causés aux résidences unifamiliales, augmentent constamment. Ces coûts sont en grande partie supportés par les contribuables via divers mécanismes d’indemnisation publics et privés. Ces mécanismes s’avèrent contre-productifs, car ils incitent les gens à rester dans des zones à risque et ne fournissent pas suffisamment d’incitatifs aux municipalités pour qu’elles s’engagent dans le partage des risques liés aux inondations.

La croissance historique de l’urbanisation dans les zones inondables le long des cours d’eau est une des principales causes de l’augmentation des coûts des dommages et contribue à accroître la vulnérabilité des communautés face aux inondations. Par les pouvoirs qui leur sont délégués par la province, les municipalités sont les maîtres d’œuvre de cette urbanisation alors qu’elles ne participent pas directement aux indemnités versées aux sinistrés.

L’hypothèse de recherche est qu’une participation financière des municipalités aux mécanismes actuels d’indemnisation les inciterait à accentuer les mesures de réduction du risque et à internaliser le coût des inondations dans l’aménagement du territoire.

Biographie :

Bernard Deschamps est doctorant en sciences de l'environnement à l'UQAM, expert en assurance municipale, avec plus de 35 ans d'expérience. Au cours de sa carrière, il a piloté la création du Fonds d’assurance des municipalités du Québec, autrefois La Mutuelle des municipalités du Québec, un assureur spécialisé dans la gestion et le transfert des risques municipaux. Bernard détient une maîtrise en administration publique de l’ÉNAP, un certificat de 2e cycle en comptabilité de l’Université Concordia et un baccalauréat en sciences administratives de l’Université de Montréal et des HEC. Ses travaux en cours portent sur la contribution des municipalités du Québec dans le partage du risque d’inondations.

Webinaires jeunes chercheur.se.s de l'ISE - Hiver 2025

Ils sont de retour! L’Institut est heureux de relancer la série de « Webinaires jeunes chercheur.se.s de l’ISE », un rendez-vous virtuel et mensuel qui fait rayonner la relève de la recherche en sciences de l’environnement. Venez découvrir les hypothèses et questions de recherche qui animent vos collègues et contribuer de vos expertises à une discussion interdisciplinaire à la suite de leur présentation.

Trois rendez-vous vous sont déjà proposés pour le semestre d’hiver 2025 :

Mardi 28 janvier 2025
Bernard Deschamps, « Inondations : Cap sur une contribution des municipalités au partage des risques économiques »
Lien d'inscription

Mardi 18 février 2025
Camille Chabas, « Subjectif n'est pas arbitraire : comprendre les mécanismes de prise de décision dans la construction des modèles d’évaluation des impacts du cycle de vie »
Lien d'inscription

Mardi 8 avril 2025
Marie-Pier Lafrance, « Éléments d’une contribution des pédagogies par la nature et le dehors à la réussite éducative au primaire »
Lien d'inscription

Les webinaires ont lieu les mardis, de 12h00 à 13h30, sur Zoom.

Webinaire | Vulgariser vos recherches : pas de panique ! | 5 février 2025

Vous songez participer à la quatrième édition du concours étudiant de vulgarisation scientifique du Pôle CIRODD-ISE-RIISQ ? Vous ignorez toutefois comment appréhender votre projet...

En collaboration avec le Cœur des sciences, le Pôle CIRODD-ISE-RIISQ vous offre une formation sur la vulgarisation scientifique, en compagnie de Stéphan Chaix, directrice du Coeur des sciences , pour explorer le sujet et vous préparer à la création de votre projet.

Stephan Chaix œuvre dans le milieu de la communication scientifique depuis plus de vingt ans. Elle a conçu et coordonné de très nombreux évènements à destination des familles (Ex : Festival Eurêka !), des élèves des écoles secondaire ou du grand public adulte. Pour elle, la communication scientifique est avant tout une conversation. Ce qui naît de cet échange est une source d’enrichissement et d’émerveillement… pour toustes, scientifiques comme publics. Soucieuse de se renouveler, elle est sans cesse à la recherche de formats de communication originaux.

NOUVELLE DATE : 5 février 2025, 12h00-13h00 
👉 Lien d’inscription 

Pour les détails du concours, consultez la page suivante.

Concours de vulgarisation scientifique 2025

À quoi ça sert? Comment ma recherche peut-elle être au service de la société?

Le Pôle ISE-CIRODD-RIISQ a le plaisir de lancer la quatrième édition du concours étudiant de vulgarisation scientifique. Le thème de l’édition 2025 du concours est À quoi ça sert ? Comment ma recherche peut-elle être au service de la société ?

QUATRE PRIX À GAGNER :

  • Premier prix : 1 500 $
  • Deuxième prix : 600 $
  • Troisième prix : 400 $
  • Prix Coup de coeur du Coeur des sciences : 400 $

POUR PARTICIPER, veuillez svp consulter les Instructions du concours 2025 et remplir le formulaire d’inscription en ligne.

  • DATE LIMITE DE DÉPÔT : 24 mars 2025, 23h59
  • ANNONCE DES GAGNANT.ES ET CÉRÉMONIE DE REMISE DE PRIX : 23 avril 2025

CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ

  • Être étudiant.e du 1er, 2e ou 3e cycle ou stagiaire postdoctoral au cours de l’année universitaire 2024-2025 et être affilié.e à l’un des regroupements du Pôle ISE-CIRODD-RIISQ ;
  • Pour les propositions d’équipe, au moins un.e membre de l’équipe doit être affilié.e à l’un des regroupements du Pôle ISE-CIRODD-RIISQ.

Panel | Retour sur la COP29 : regards croisés sur le financement climatique | 5 décembre 2024

La Chaire sur la décarbonisation, en collaboration avec l'Institut des sciences de l'environnement (ISE), l'Institut d'études internationales de Montréal (IEIM) et l'Observatoire sur l'Agenda 2030 des Nations Unies, vous invite à l'événement Retour sur la COP29 : Regards croisés sur le financement climatique, qui se tiendra le jeudi 5 décembre 2024, de 12h30 à 14h00, dans la salle PK-1140 de l'UQAM (201 Av. du Président-Kennedy, Montréal) ainsi que sur Zoom. L'événement est gratuit et ouvert à la communauté universitaire et au grand public.  

Contexte : La conférence annuelle des Nations Unies sur le changement climatique à Bakou, en Azerbaïdjan (COP29) s'est achevée le 22 novembre avec un certain nombre de décisions sur le financement international du climat. Il s'agit notamment d'un accord sur un Nouvel objectif collectif quantifié de financement climatique ainsi que d'un accord distinct mais connexe sur les marchés du carbone, en vertu de l'article 6 de l'Accord de Paris. Avec un panel comprenant des experts en finance climatique d'Environnement et Changement climatique Canada ainsi que deux membres de la délégation officielle de l'UQAM à la COP29 qui ont été des témoins privilégiés des négociations.  

À la lumière des résultat de la COP29, quelles seront les perspectives pour le Canada et le monde en développement? Quelles sont les implications pour la justice climatique? Les engagements pris lors de la COP29 sont-ils politiquement réalistes, en particulier à la lumière de la réélection de Trump? Quelles sont les implications géopolitiques de la COP29? Quelles autres institutions internationales existent pour lutter contre le changement climatique? Autant de questions qui seront abordées par nos panélistes. 

Avec la participation de : 

📌Lieu : Pavillon Président-Kennedy, salle PK-1140

Quand : le jeudi 5 décembre 2024, 12h30-14h00

👉 Inscription obligatoire : https://uqam-ca.libcal.com/event/3854581

Institut des sciences de l'environnement (ISE)

Une unité multidépartementale et multifacultaire qui anime la vie académique et coordonne la concertation interdisciplinaire, dans un esprit d'ouverture, de collégialité et de liberté académique.

Coordonnées

Institut des sciences de l’environnement
Pavillon Président-Kennedy
Local PK-2610
201, avenue du Président-Kennedy
Montréal, Québec, H2X 3Y7