Une conférence de Michel Boko
Par leur consommation effrénée, les pays les plus riches contribuent le plus à l’augmentation des gaz à effet de serre. Ironiquement, les pays pauvres n’en émettent que très peu mais sont frappés de plein fouet par le dérèglement climatique. Concrètement, comment cela se traduit-il sur place? Sécheresse, insécurité alimentaire, dégradations des ressources naturelles, épidémies, migrations : quelles mesures d’adaptation ou d’atténuation peuvent être mises en place? Quel rôle doivent jouer les pays riches? Tour d’horizon sur les inégalités climatiques vues du point de vue africain.
Michel Boko, géographe et climatologue à l’Université d’Abomey Calavi au Bénin. Ancien membre du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). Il s’est intéressé tout particulièrement dans ses recherches à la question de la durabilité agroécologique des exploitations agricoles au Bénin et à la conservation des écosystèmes naturels.
Conférence gratuite présentée par le Coeur des sciences de l’UQAM en collaboration avec l’Institut des sciences de l’environnement.
À l’amphithéâtre du Coeur des sciences, pavillon Sherbrooke, SH-2800.
Le mercredi 16 novembre, 18 h.