Les axes thématiques de recherche de l'Institut des sciences de l'environnement reflètent la recherche en sciences de l’environnement à l’UQAM et correspondent à des activités de recherche en cours dans certains centres, regroupements et chaires de recherche, ou permettant de structurer de futurs projets de recherche collaborative entre les unités de recherche membres de l'Institut.
L’objectif principal de ces axes est de créer des espaces de collaboration intersectorielle afin de développer du contenu académique ou de favoriser des activités de recherche entre les groupes, les centres et les chaires impliqués à l’ISE, tout en permettant de refléter les activités de recherche en cours et potentiellement nouvelles ou novatrices.

PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ ET RESTAURER LES ÉCOSYSTÈMES
Cet axe regroupe les recherches qui s’intéressent à un fonctionnement harmonieux des écosystèmes et à leur aménagement, contribuant à la préservation de la biodiversité. Ces éléments s’appuient sur une compréhension fonctionnelle des cycles biogéochimiques et des interactions physiques qui agissent à la base de l’équilibre des écosystèmes, tant à l’échelle locale que régionale. Cet axe intègre également une approche d’« écosanté », transdisciplinaire, ancrée dans la pensée écosystémique et tenant compte de l’équité sociale et de genre. Cette approche englobe tant la santé des écosystèmes – dont la biodiversité constitue un élément important – que la santé et le mieux-être des populations qui en sont des acteurs.
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TRANSFORMER LES VILLES EN DES MILIEUX DE VIE ÉCORESPONSABLES
Les travaux de cet axe visent à caractériser, préserver et/ou améliorer la santé des écosystèmes urbains et périurbains et le bien-être des citadins et des communautés périurbaines (ou rurales-périphériques). Ils visent à concevoir une ville à empreinte écologique réduite, qui tend vers le bouclage des cycles de matière et d’énergie auxquels elle participe. Ces travaux favorisent la résilience des villes face aux changements climatiques, ils identifient et renforcent les leviers pour une transition vers des milieux de vie écoresponsables, diversifiés, dynamiques, plus harmonieux et durables.
RÉDUIRE LES RISQUES ET ADAPTER LES SYSTÈMES SOCIO-ÉCOLOGIQUES
La gestion et la réduction des risques naturels et des menaces à l’équilibre et à la santé des écosystèmes et au mieux-être des populations sont des actions cruciales tant à l’échelle locale, régionale que globale. Les travaux de cet axe tiennent compte du contexte dynamique de stress multiples engendrés par les changements climatiques, environnementaux et humains associés à l’Anthropocène, facteurs de stress dont la combinaison augmente la probabilité d’occurrence de risques de désastres. La prévention de ces risques implique les concepts de « points critiques » (ou la connaissance précise des points de bascule) – au-delà desquels l’équilibre des écosystèmes devient irrémédiablement rompu, et une meilleure compréhension de la résilience des systèmes socio-écologiques afin d’élaborer les meilleures stratégies d’adaptation possibles.
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RÉINVENTER LA GOUVERNANCE ET LA GESTION DES RESSOURCES
L’enjeu central de cet axe repose sur l’exploitation, l’usage et la consommation plus responsables des ressources, biens, produits et services, favorisant la durabilité des écosystèmes. L’atteinte de cet objectif nécessite l’évaluation des impacts environnementaux cumulatifs des activités associées au cycle de vie, de l’extraction à l’élimination. Les travaux en lien avec cet axe concourent également à l’évolution des politiques de gestion et des pratiques de gouvernance des sociétés civiles et du secteur privé ainsi qu’à l’action citoyenne. Ces dispositifs d’influence se nourrissent d’un savoir scientifique et technique qui se transforme et se bonifie via l’innovation socio-environnementale continue. Cette démarche d’autonomisation durable (ou empowerment) se traduit en un savoir-faire et des pratiques renouvelés, ainsi qu’une conscience et une politique environnementale améliorées et tenant compte de l’équité, de l’échelle locale à l’échelle globale.
MOBILISER LES SAVOIRS VERS UNE ÉCOCITOYENNETÉ
Cet axe, résolument transversal, traduit l’engagement des acteurs de l’ISE à orienter leurs travaux et leurs savoirs vers le développement d’une écocitoyenneté critique et compétente, menant à la prise de décision et l’élaboration de politiques environnementales plus avisées et efficaces. Cet engagement s’exprime dans une approche interdisciplinaire de co-design de la recherche qui implique notamment le partage, l’échange et la mise en valeur des savoirs par tous les acteurs concernés. Cette mobilisation des connaissances afin d’appuyer la transition socio-écologique (cf. travaux issus de l’axe 2) et les transformations structurelles et culturelles qui s’imposent appelle un investissement des talents et des énergies dans des actions éducatives et collaboratives, permettant une meilleure prise en compte des relations explicites entre les réalités écologiques et sociales, entre la préservation de l’intégrité des écosystèmes et les questions liées, entre autres, à la santé durable et à la justice environnementale.
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